Mon cabinet est trop petit pour y recevoir plusieur fauteuils roulants pour des groupes de parole.

En revanche, je peux animer de petits groupes de 5 personnes marchantes. Les groupes de parole ne sont pas nécessairement sur le thème de la sexualité.

A la rentrée 2017, des groupes de relax dynamique* vont être organisés avec l'aide d'Emmanuelle Mahé sur différents thèmes

Ayant suivi une formation à l'animation des groupes de parole vie affective et sexuelle à l'adresse des personnes handicapées, je suis en mesure d'intervenir en institution

GROUPE DE PAROLE VIE AFFECTIVE ET SEXUELLE

Ces groupes de parole vie affective et sexuelle s'adressent aux personnes atteintes d'un handicap mental ou moteur vivant en établissement.

Si les handicaps et les orientations peuvent être mixés, je pense en revanche qu'il est souhaitable que les groupes soient homogénéisés quant aux niveaux intellectuels, et non mixtes quant aux genres des personnes.

Il est donc préférable qu'il y ait un groupe de femmes, de déficience intellectuelle légère, un groupe de femmes de déficience intellectuelle moyenne à importante. Idem pour les groupes d'hommes.

Chaque groupe ne devrait pas dépasser 8 personnes.

L'objectif de ce groupe est de donner aux résidents des potentialités, des choix possibles.

Il est si important de connaitre son corps et d'avoir confiance en soi, plutôt que de croire que parce qu'on est handicapé on n'a surtout pas droit à une sexualité, ou bien on a de fortes chances d'être pervers.

Il est si important de pouvoir savoir dire oui ou non en tant que sujet parlant et pensant, plutôt que d'offrir son corps en pâture parce qu'on pense faire plaisir.

Il est si important de savoir que telle chose est acceptable, telle autre non, et on est alors en droit d'appeler au secours

Et puis, comprendre les changements de son corps, comprendre à quoi servent les lieux intimes et pourquoi on ne peut les confondre avec la rue, le couloir ou la salle à manger.

Comprendre combien c'est compliqué d'élever un enfant. Reconnaitre le sentiment amoureux…

Ce groupe est bel et bien un groupe de parole, c'est-à-dire un temps et un endroit dédiés à la parole, à l'expression, aux questions des résidents. Le rôle des animateurs n'étant pas de faire un cours théorique, mais d'écouter, de faciliter la parole, de donner l'opportunité de réfléchir, d'échanger, d'offrir la possibilité de se protéger.

Il sera important de prévenir et les résidents et les équipes sur les objectifs de ce groupe de parole, de manière à ce que les résidents puissent s'y inscrire ou non, mais en connaissance de cause ; de façon à ce que les équipes sachent de quoi il retourne et ne fantasment pas.

Par contre, je ne pense qu'il faille prévenir les familles à tout prix : les prévient-on pour une activité scrabble ou piscine ?

Une affiche invitant les résidents à venir sera distribuée, elle contiendra plusieurs informations, dont les thèmes, les dates, les horaires, le lieu, le nom des animateurs. Une participation pourra être demandée : il faudra alors que chaque résident amène à chaque séance une plume ou une pierre.

Plusieurs thèmes seront abordés : les corps et la différence des corps, l'intimité, le sentiment amoureux, le mariage, les infections sexuellement transmissibles, la grossesse et l'accouchement, la paternité, la maternité.

A chaque séance son thème, à chaque thème son outil : films, photo-langage, affiches, documents…

Les séances auront lieu tous les quinze jours, dans un lieu fixe à définir. En effet, ce groupe a besoin pour débattre d'une salle chaleureuse, comme un petit salon. Un endroit où l'on peut laisser à demeure des affiches, des documents.

Les séances durent 1heure, mais il faut prévoir 2h30 pour les animateurs : un temps de préparation avant la séance, un temps de rangement, de prises de notes et de réflexion après la séance.

La préparation et le débriefing sont très importants pour ces groupes de paroles : les animateurs peuvent donner l'impression d'improviser, mais ce n'est pas le cas et ça ne doit pas l'être.

LES animateurs, car ce serait beaucoup plus difficile pour une personne seule d'animer ce type de groupe. Il est préférable d'avoir un homme et une femme pour le groupe d'hommes, deux animatrices pour le groupe de femmes. Ces personnes devront faire partie intégrante du projet et seront soumises au même respect du contrat : respect des règles du groupe au même titre que les résidents, préparation, briefing, débriefing. Deux personnes étant indispensables pour animer ces groupes, en l'absence de l'un des animateurs, la séance sera reportée.

Des règles du groupe seront fixées dès le départ et répétées à quasiment chaque séance : lieu fixe, horaire fixe, durée fixe, participants au groupe fixes, discrétion sur ce qui est dit dans le groupe et participation à l'intégralité des séances sont les bases. Le reste des règles sera débattu en séances et décidé avec le groupe.

Lors de la dernière séance, un bilan sera effectué avec le groupe : quelques questions pour savoir ce qui leur a plu et déplu, quelques jeux pour savoir ce qu'ils ont retenu, s'ils sont désormais en capacité de se défendre.

Ce groupe de parole doit être soutenu et suivi en interne comme en externe.

En interne, nous aurons besoin du soutien de la direction, des infirmières, du conseil de la vie sociale…

En externe, un travail en réseau peut s'effectuer avec le planning familial, médecins, gynécologues, sages-femmes, école d'infirmière, conseiller conjugal… et pourquoi pas d'autres MAS et/ou foyer.

Moi Cécilia Bouet, je ne souhaite pas que ce groupe porte mon nom, je ne veux ni ne dois être seule pour le porter. Ce n'est pas mon groupe, c'est un groupe de parole institutionnellement reconnu, utile, qui ne disparaitra pas avec le départ de l'un des animateurs.

Ce groupe doit être reconnu au point d'être inscrit dans le projet d'établissement

 

GROUPE DE PAROLE

A VISEE FORMATRICE

ADRESSE AUX PROFESSIONNELS

SUR LE THEME 'AFFECTIVITE ET SEXUALITE

DES PERSONNES HANDICAPEES'

Les équipes des institutions : aides soignants, AMP, ASL, éducateurs, moniteurs-éducateurs… se trouvent fréquemment dans la difficulté : d'une part l'information auprès des collègues, la transmission d'éléments, à caractère sexuel, intime, dans le respect de la confidentialité, d'autre part la gestion du quotidien avec les questions, les réflexions, les allusions, les gestes, les actes des résidents.

La sexualité reste un thème encore délicat au sujet duquel on ne sait pas trop quoi exprimer ni comment.

Le malaise est souvent général et se révèle sous toutes ses formes depuis la rougeur aux joues jusqu'aux plaisanteries plus ou moins graveleuses.

L'objectif d'un groupe de parole/formation est de lever le voile sur les tabous, les questions, les embarras, les peurs, les réticences : parler de la sexualité en général, de celle des personnes ayant un handicap moteur, et/ou mental, en particulier.

Les questions qui reviennent souvent sont : qu'est-ce qui est permis ? Qu'est-ce qui est interdit ? Qu'est-ce que je peux répondre à une demande très particulière d'un résident, aux questions parfois crues ? Qu'est-ce que je suis en droit de répondre ? Quelle est la politique de l'établissement ? Entre les parents, le règlement de l'établissement, la Loi et mon éducation, mon expérience comment se repérer ? Comment puis-je accompagner ces hommes et ces femmes ? Comment m'accorder avec mon collègue ?

Cette « formation » pourrait adopter divers aspects :

Reprendre point par point les différents thèmes abordés dans les séances avec les résidents,

Laisser un débat ouvert aux questions du personnel, sans plan particulier : deux ou trois réunions peuvent alors suffire, nous utiliserons certains supports tels que films, planches, photo langage…

Ou alors on fixe un objectif plus important à ces rencontres : l'élaboration d'une charte institutionnelle de référence qui définit clairement le positionnement de l'établissement, décrit les devoirs et les engagements de la structure et des professionnels vis-à-vis des personnes accueillies.

Il faudrait alors prévoir 4 à 6 séances et des groupes de 10 à 12 personnes.

Sous forme d'échanges et de débats, l'idée est de faciliter l'expression des difficultés des professionnels et les aider à sortir de leurs représentations, les informer sur la législation en vigueur, élaborer et formaliser par écrit la position de l'établissement sur la question de la vie affective et sexuelle des personnes handicapées au sein de l'établissement.

Résultats :

Des équipes élaborent une réflexion construite et encadrée sur les sujets liés à la vie affective et sexuelle des résidents.

Elles disposent des éléments nécessaires pour définir un positionnement clair sur ces sujets.

RELAX-DYNAMIQUE

Dynamique=Ensemble de forces qui entraînent, provoquent un mouvement, une évolution à l'intérieur d'une structure en développement. La relaxation dynamique est l'union innovante de deux savoirs faire professionnels.

Quand une psychologue clinicienne sexologue s'allie à un maître Reiki: Cécilia Bouet et Emmanuelle Mahé vous accompagnent dans la compréhension de votre vécu, de votre être et de votre fonctionnement lors d'ateliers de développement personnel et bien-être pour cheminer vers l'harmonisation.

•nous vous proposons un balayage énergétique
•une réflexion axée à chaque séance sur un thème particulier: les 7 chakras, les éléments, l’enfant intérieur, les peurs, la sérénité, le pardon, l’ancrage, la colère…
•suivi d’une relaxation, combinée à l’énergétique (all chi me, reiki)
•puis  un debriefing pendant lequel vous pourrez expliquer ce que vous avez ressenti dans votre corps, dans votre tête, ce que vous avez vu, entendu…
•ce travail peut se faire en couple, en groupe, en individuel
•dans le mot dynamisme il y a la notion de mouvement, ce dernier s’effectuera mais moins par le corps que dans le corps, il s’agira d’une évolution intérieure: nous sommes dans le développement personnel